Moldàvia, frontera frontissa

 

Dimanche, les Moldaves élisent leur président(e).

  • Candidats. L’actuelle présidente Maia Sandu, du libéral et pro-européen Parti de l’action et de la solidarité (proche du PPE), est candidate à sa réélection, et part favorite. Ses deux principaux opposants sont Alexandr Stoianoglo, du Parti des socialistes de la république de Moldavie, de gauche populiste, eurosceptique et russophile, ainsi que Renato Usatîi, président de Notre parti, populiste de droite et également russophile. Le second tour, qui se tiendra le 27 octobre, semble plus incertain entre Sandu et Stoianoglo.

 

  • Manipulations russes. Plusieurs mouvements russophiles et/ou directement la Russie elle-même ont déstabilisé la campagne, interrompant des émissions télévisées ou vandalisant la Cour suprême. Des financements occultes à hauteur de 15 millions d’euros provenant directement de la Russie, orchestrés par l’oligarque pro-russe Ilan Shor, afin de corrompre des électeurs, ont également été démasqués.

 

  • Référendum. L’élection présidentielle se double d’un référendum sur l’adhésion de la Moldavie à l’Union. En décembre 2023, le Conseil européen a annoncé sa décision d'ouvrir les négociations d'adhésion avec Chișinău, qui espère pouvoir entrer dans l’Union en 2030. La semaine dernière, Ursula von der Leyen a annoncé une aide de 1,8 milliards d’euros pour la Moldavie qui devrait couvrir des investissements sur la période 2025-2027. 

 

  • Pour Sandu, “la stabilité de la Moldavie est importante non seulement pour notre pays, mais aussi pour l’Union et pour l’Ukraine — imaginez un instant comment la Russie utiliserait la Moldavie contre l’Ukraine si elle était instable.” Lire plus
legrandcontinent, 13-10-2024
Courrier des Balkans   | 
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