bloquejos en el traspas d´Administració ONU a UE

EU Kosovo mission to face delay

19.05.2008 - 09:26 CET | By Elitsa Vucheva, euobserver

The EU's mission to Kosovo is unlikely to be fully operational by 15 June, as first planned, due to opposition by Serbia and Russia which are blocking the transfer of power from the UN to the EU and local authorities.

Under an initial plan, UN mission UNMIK which has been administering Kosovo since 1999, was to hand over the power to local authorities on 15 June. 

 The EU mission does not enjoy unanimous approval in Kosovo (Photo: Pim de Kuijer)

After this, the EU would have stepped in to help with police and judicial work, while NATO forces would have continued to be responsible for hard security in Kosovo, according to the AFP agency.

However, this transfer of power has been blocked by UN members Serbia and Russia, which do not recognise Kosovo's unilaterally proclaimed independence of 17 February.

For his part, UN secretary general Ban Ki-moon has also avoided clear statements on the matter so far, saying simply that the UN was taking note of the EU's wish to intervene.

"It's quite possible that we won't progress much further by June 15, as long as we don't have a clearer political framework," Yves de Kermabon, EULEX mission chief, told AFP.

"The mission is somewhat on standby waiting for decisions from the United Nations," he added.

The EULEX mission, consisting of around 2,000 people, was set to be the EU's response to Kosovo's independence and the new situation in this part of the Balkans. Brussels has repeatedly stated that Kosovo is a "European problem."

But to date, only some 200 to 300 people are on the ground, according to press agencies.

Moreover, it remains unclear how the transfer of power will take place, if at all. One possibility would be that the UN stays on the ground after June.

But this model risks confirming Kosovo's North-South division, with UNMIK taking care of the mostly Serb-populated North and the EU running the rest of the majority-Albanian state, European diplomats told Reuters.

Despite the problems, EULEX's Mr Kerambon does not foresee a delay of more than "one, two or three months," and expects the mission's general objectives to be eventually reached.

The mission has three components - a rule of law wing, an EU special representative who will also chair an International Civilian Office there, and a European Commission unit leading economic development and reform.

But EULEX's main aim is to help Kosovo authorities in areas related to the rule of law, particularly police, judiciary, customs and correctional services.


BIRN, balkans.courriers.info
EULEX : la mission de l’Union européenne au Kosovo sur la voie de garage
Traduit par Jacqueline Dérens
Publié dans la presse : 17 mai 2008
Mise en ligne : dimanche 18 mai 2008
L’Union européenne vient de reconnaître qu’elle risque fort de ne pas pouvoir déployer sa nouvelle mission au Kosovo de juristes et policiers à la date prévue du 15 juin. Le général français Yves de Kermabon, chef de cette mission, a reconnu que la mission était reportée sine die, du moins tant que la MINUK demeurait en fonction au Kosovo.
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Le général Yves de Kermabon

« Les choses progressent lentement, aussi nous ne seront pas pleinement opérationnel pour le 15 juin. Nous continuons le déploiement, mais nous ne serons pas complètement prêt pour le mois prochain », a admis un responsable de l’UE.

EULEX, l’une des plus importantes missions de l’Union européenne à ce jour, était supposée débuter le 15 juin, quand la phase de transition de 120 jours après la déclaration d’indépendance du Kosovo prendra fin.

Elle devrait remplacer la mission des Nations unies, la Minuk, comme principale institution de supervision internationale.

Cette mission a été contestée par la Russie qui, en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité, s’oppose à l’indépendance du Kosovo et aussi au déploiement de la mission de l’UE.

« Le Conseil de sécurité de l’ONU est bloqué et maintenant tout dépend des discussions à l’ONU qui doit dire à la Minuk de partir. C’est simple : si la Minuk ne part pas, nous ne pouvons pas venir », explique un responsable européen.

Il y a quelques jours, le chef de la mission Eulex, Yves de Kermabon, a reconnu à l’AFP que la mission européenne était au point mort. « Il est très possible que nous n’ayons pas beaucoup progressé d’ici le 15 juin, tant que nous n’aurons pas un cadre politique plus clair », a-t-il déclaré.

Le chef de la mission aurait l’intention de se rendre au Kosovo ce dimanche pour annoncer la nouvelle « d’une manière plus feutrée ».

Des responsables européens ont confirmé que, de toute façon, Yves de Kermabon irait à Pristina pour expliquer que le déploiement de la mission est repoussé à plus tard sans que personne à Bruxelles n’ose s’aventurer à donner la moindre date. « C’est pure spéculation de dire si cela prendra des semaines ou des mois », nous a confié un responsable de l’UE.

L’actuelle Mission des Nations unies pour le Kosovo, qui administre le Kosovo depuis la fin du conflit 1998-1999 entre les forces serbes et la majorité albanaise, a indiqué qu’elle allait « reconfigurer » sa présence au fur et à mesure de l’évolution de la situation.

En attendant le feu vert du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, la mission EULEX semble donc parquée sur la voie de garage.