negociant la frontera Kosova-Maceḍnia (2)

(veure també:
- negociant la frontera Kosova-Macedònia
- Patrouilles armées, mobilisation et « autodéfense » sur la frontière entre Kosovo et Macédoine)

Birn, balkans.courriers.info
Belgrade s’invite aux discussions frontalières entre la Macédoine et le Kosovo
Traduit par Martin Favreau
Publié dans la presse : 24 avril 2008
Mise en ligne : vendredi 25 avril 2008

Les tensions entre Skopje et Pristina concernant la ligne de démarcation étaient déjà bien compliquées avant que Belgrade ne décide de prendre part aux débats. Le gouvernement serbe conteste ces négociations pour la simple raison qu’elle ne reconnaît pas l’État du Kosovo et donc sa frontière sud avec la Macédoine.

La Serbie, soutenue par la Russie, s’oppose aux récentes ébauches concernant la ligne de démarcation entre la Macédoine et le Kosovo. Les experts locaux pensent que l’opposition serbe pourrait faire basculer le problème technique en une bataille internationale,

« C’est un revirement politique qui peut rajouter des tensions inutiles dans la region », a déclaré mardi Slobodan Casule, analyste politique et ancien ministre macédonien des Affaires étrangères au quotidien Dnevnik.

Vlado Buckovski l’ancien Premier ministre a déclaré au même journal que la partie agaçante de l’affaire était que « ceux qui s’opposent aujourd’hui à cette frontière sont mes mêmes qui plus tôt l’avaient acceptée. »

En 2001 la Macédoine signa un accord approuvé par les Nations Unies concernant la frontière du Kosovo, lorsque celui-ci était universellement reconnu comme une province serbe.

Lundi, lors de la session du Conseil de la sécurité des Nations Unies, le représentant russe, Vitalij Curkin, a exprimé son profond désaccord quant au début du traçage de la ligne de démarcation.

Plus tôt ce moi ci, le comité mixte de la Macédoine et du Kosovo s’est rassemblé pour reprendre le processus enrayé. Le débat autour de la frontière avait tourné court après que les authorités de Pristina ont remise en question le droit de la Serbie d’y participer.

Casule soutient que la position commune adoptée par Belgrade et Moscou n’avait pas de base légale, puisque le premier accord a été signé par un État « dont les successeurs légaux sont le Kosovo et la Serbie »

La définition de la frontière commune fait partie du plan des Nations Unies pour le Kosovo mis en place par le représentant spécial Martti Ahtisaari en 2007. Skopje a entièrement soutenu le plan et a insisté sur sa totale mise en œuvre