RSF: alguns dels periodistes empresonats

Chers amis,

En cette période de fêtes de fin d’année, ayons une pensée pour les journalistes détenus, qui ne verront pas leur famille.

Ne les oublions pas, continuons la mobilisation jusqu’à leur libération. 

Pour soutenir nos actions, faites un don à Reporters sans sans frontières sur donate.rsf.org.
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L’équipe de Reporters sans frontières




 
Kadri Gursel (Turquie)
Cet éditorialiste de renom, francophone et francophile, était encore à nos côtés le 3 mai dernier à Paris pour évoquer la situation des journalistes turcs. Le 31 octobre 2016, il tweetait : «Un mandat d’arrêt me concernant a été lancé. Je rentre chez moi. Je pense que c’est lié à l’opération lancée contre Cumhuriyet (son journal).» C’est son dernier tweet à ce jour : Kadri Gursel est toujours détenu dans les prisons turques, comme tant d’autres de ses confrères.
 
Narges Mohammadi (Iran)
Cette journaliste et porte-parole du Centre des défenseurs des droits de l’homme, proche collaboratrice de Shirin Ebadi, a été condamnée à 10 ans de prison ferme le 18 mai 2016. Cette femme courageuse a fait une grève de la faim cet été jusqu’à ce que l’administration pénitentiaire l’autorise à parler au téléphone avec ses deux enfants, qui sont à Paris.
 
Khoudaïberdy Allachov (Turkménistan)
Khoudaïberdy Allachov, correspondant de Radio Free Europe / Radio Liberty qui couvrait des sujets sensibles tels que les pénuries alimentaires, est détenu depuis le 3 décembre 2016 pour une accusation absurde de détention de tabac. Les derniers témoins ayant vu Khudayberdy Allashov déclarent qu’il était couvert d’ecchymoses et incapable de parler ni même de lever la tête. Son procès se serait tenu à huis clos, sans la présence du moindre avocat, mais personne n’a d’information sur sa teneur ni sa conclusion.
 
Hassan Bouras (Algérie)
Ce défenseur acharné de la liberté d’informer risque de fêter ses 50 ans derrière les barreaux le 1er janvier prochain. Depuis le 28 novembre 2016, il est détenu dans une prison algérienne, alors qu’il a dénoncé des cas de corruption policière et judiciaire et de détournement de fonds. Au lieu d’ouvrir une enquête sur ces pratiques inacceptables, les autorités algériennes ont préféré jeter le journaliste en prison alors qu’il n’a fait que son travail : informer! RSF a lancé une pétition appelant à sa libération. 


2016 :
74 journalistes tués
pour avoir voulu nous informer





Chers amis,

Informer est un combat. Cette année, 74 journalistes ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions. Tout cela pour avoir simplement tenté de faire leur métier de façon indépendante. Nous pensons aussi aux 348 journalistes détenus, otages ou disparus actuellement dans le monde.

Reporters sans frontières publie aujourd'hui son bilan 2016 des journalistes tués dans le monde. C'est l'occasion de rappeler que la violence contre les journalistes est de plus en plus délibérée. Ces derniers sont clairement visés et assassinés du fait de leur mission d'information et la censure et la propagande s’imposent par tous les moyens. 

Le constat est dur, mais nous agissons au quotidien pour empêcher ces assassinats. Chaque jour, nous essayons de protéger, de former à la sécurité des données, d'aider matériellement et juridiquement les journalistes et médias qui sont menacés simplement parce qu'ils rapportent, enquêtent et dénoncent.

Pour que ce bilan soit moins lourd en 2017, faites maintenant un don à Reporters sans frontières.
Merci encore,

L'équipe de Reporters sans frontières

P.S. : si vous faites un don avant la fin de l'année 2016, 66% du montant de votre don sera déduit de votre impôt sur le revenu 2016.