un pont ou un tunnel pour connecter Tallinn et Helsinki
Estonie: Un pont ou un tunnel pour connecter Tallinn et Helsinki
Par Céline Bayou (sources: Baltic Course, LETA, mairies de Tallinn et d’Helsinki), regard-est
Depuis des années, l’Estonie et la Finlande envisagent des solutions pour relier leurs territoires. Qu’il s’agisse d’un tunnel ou d’un pont qui pourrait joindre Tallinn et Helsinki, distantes de moins de 90 km, rien n’est tranché, pas même la faisabilité des projets.
Néanmoins, les bases pour le lancement d’une étude préliminaire viennent d’être posées. Baptisée Talsinfix, cette étude doit faire la synthèse de l’existant et donner une première estimation justifiée scientifiquement du projet. Il ne s’agit pas, en l’état actuel des choses, d’une véritable étude de faisabilité, la question étant encore de savoir si la création d’une connexion fixe entre les capitales estonienne et finlandaise est possible, et à quelles conditions.
Comme l’a noté la gouverneur du comté de Harju, Ülle Rajasalu, il n’est pas possible pour le moment de juger si une connexion permanente sera profitable parce qu’il est difficile d’anticiper sur les mouvements de population, la faisabilité socio-économique et l’évolution du trafic maritime (actuellement, les deux villes sont notamment reliées en deux heures par ferry). L’étude doit apporter quelques réponses.
Optimiste, le secrétaire de la mairie de Tallinn, Toomas Sepp, estime que cette étude dressera un portrait qui permettra de dessiner les options possibles. «La seule chose qui peut faire obstacle serait le manque de volonté ou d’argent», a-t-il déclaré.
Le maire d’Helsinki, Jussi Pajunen, a quant à lui exprimé tous ses espoirs dans la réalisation, à terme, de cette connexion qu’il souhaite en outre voir relier à la ligne ferroviaire régionale en gestation Rail Baltica.
Le projet concerne à la fois les municipalités de Tallinn et d’Helsinki, et le comté de Harju et le Danemark qui apporte son expertise technique et ses conseils. Les ministères estonien et finlandais de l’Économie sont évidemment aussi de la partie. Tous les intervenants n’hésitent pas à qualifier cet ambitieux projet d’«utopie réalisable», grâce au développement des technologies adaptées…
Depuis des années, l’Estonie et la Finlande envisagent des solutions pour relier leurs territoires. Qu’il s’agisse d’un tunnel ou d’un pont qui pourrait joindre Tallinn et Helsinki, distantes de moins de 90 km, rien n’est tranché, pas même la faisabilité des projets.
Néanmoins, les bases pour le lancement d’une étude préliminaire viennent d’être posées. Baptisée Talsinfix, cette étude doit faire la synthèse de l’existant et donner une première estimation justifiée scientifiquement du projet. Il ne s’agit pas, en l’état actuel des choses, d’une véritable étude de faisabilité, la question étant encore de savoir si la création d’une connexion fixe entre les capitales estonienne et finlandaise est possible, et à quelles conditions.
Comme l’a noté la gouverneur du comté de Harju, Ülle Rajasalu, il n’est pas possible pour le moment de juger si une connexion permanente sera profitable parce qu’il est difficile d’anticiper sur les mouvements de population, la faisabilité socio-économique et l’évolution du trafic maritime (actuellement, les deux villes sont notamment reliées en deux heures par ferry). L’étude doit apporter quelques réponses.
Optimiste, le secrétaire de la mairie de Tallinn, Toomas Sepp, estime que cette étude dressera un portrait qui permettra de dessiner les options possibles. «La seule chose qui peut faire obstacle serait le manque de volonté ou d’argent», a-t-il déclaré.
Le maire d’Helsinki, Jussi Pajunen, a quant à lui exprimé tous ses espoirs dans la réalisation, à terme, de cette connexion qu’il souhaite en outre voir relier à la ligne ferroviaire régionale en gestation Rail Baltica.
Le projet concerne à la fois les municipalités de Tallinn et d’Helsinki, et le comté de Harju et le Danemark qui apporte son expertise technique et ses conseils. Les ministères estonien et finlandais de l’Économie sont évidemment aussi de la partie. Tous les intervenants n’hésitent pas à qualifier cet ambitieux projet d’«utopie réalisable», grâce au développement des technologies adaptées…
Dépêche publiée le 05/04/2014