"Moldavie-Transnistrie: Tiraspol et Chișinău «plus proches que jamais»", Valeria Viţu

RFI/courrierdesbalkans
Traduit par Julia Beurq
Publié dans la presse : 26 septembre 2012
Mise en ligne : vendredi 28 septembre 2012
Les relations entre la Moldavie et la province sécessionniste de Transnistrie se réchauffent depuis le début de l’année. Une nouvelle rencontre entre Vlad Filat, Premier ministre moldave, et Evgheni Şevciuk, le dirigeant transnistrien a eu lieu le 26 septembre dans le cadre de la formule « des petits pas dans la solution du conflit transnistrien ». Tiraspol et Chișinău n’ont « jamais été aussi proches » a récemment assuré l’UE.

Par Valeria Viţu

Le dirigeant transnistrien Evgheni Şevciuk se trouvait mercredi en visite à Chișinău, où il a rencontré le Premier ministre moldave Vlad Filat. Les deux hommes se sont rencontrés plusieurs à plusieurs reprises depuis le début de l’année.

La visite, qui s’inscrit dans le cadre de la formule « des petits pas dans la solution du conflit transnistrien », avait pour but d’améliorer la confiance entre Tiraspol et Chișinău.

Après la rencontre avec Evgheni Şevciuk, Vlad Filat a déclaré que « la priorité est d’assurer la liberté de circulation sur les deux bords du Dniestr ». « Le processus est complexe, mais nous pouvons résoudre les problèmes existants », a assuré le Premier ministre moldave.

De son côté, le dirigeant transnistrien a estimé que les différends politiques ne devaient pas être un obstacle à la résolution des problèmes économiques.

Le président du parti Libéral, Mihai Ghimpu a récemment déclaré qu’un consulat russe pourrait voir le jour en Transnistrie uniquement quand ce territoire sera contrôlé par Chisinau, un point qui n’a pas été abordé pendant la rencontre.

À l’occasion de la quatrième réunion de négociations au format « 5+2 » concernant le conflit transnistrien s’est tenue il y a peu à Vienne, le représentant de la présidence irlandaise à l’OSCE, Erwan Fouéré, a déclaré que Chișinău et Tiraspol n’avaient jamais été aussi proches.

Lors de la visite d’Angela Merkel fin août à Chișinău, a soutenu que la Transnistrie devrait avoir un statut spécial et qu’il était important que les états membre de l’UE trouvent une solution, en conjoint avec les États-Unis et la Russie.

« Nous devons aller de l’avant, avoir de la patience et ne pas oublier que le processus de résolution du problème transnistrien n’est pas fini. L’Europe ne doit pas non plus oublier l’existence de ce conflit », a rappelé la chancelière allemande.