"Qatar: une politique d’influence entre conjoncture favorable et fondamentaux géographiques", Mehdi Lazar

Par Mehdi LAZAR*, le 27 mai 2012, diploweb

Doctorant en géographie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Inspecteur de l’Education nationale. Il est diplômé de l’Institut Français de Géopolitique et du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques

Géopolitique du Moyen-Orient. Le Qatar est un pays ambitieux et qui dispose des moyens de ses ambitions, explique M. Lazar. Plus que les investissements massifs dans les arts et le sport, qui servent le prestige de l’émirat, les investissements financiers sont utiles car ils sont à la fois un moyen de renforcer les liens avec des pays importants pour le Qatar mais aussi de s’assurer un poids dans les négociations commerciales mondiales. De même, la place de l’Islam et le rôle d’intermédiaire dans des médiations politiques assure à l’émirat une certaine influence sur la scène diplomatique mondiale et un rapport direct avec les grandes puissances.

Le Qatar est intervenu en 2011 dans la crise libyenne puis a proposé en 2012 d’envoyer des troupes arabes en Syrie pour y ramener la stabilité. Cette forte présence diplomatique d’un émirat de taille modeste et de constitution récente peut-il seulement s’expliquer par ses ambitions de devenir une puissance régionale et un pays développé d’ici 2030 ? Pas seulement. La politique étrangère audacieuse du Qatar s’explique aussi en partie par son environnement. Comme le disait Napoléon : « La politique des États est dans leur géographie  » [1].

La géographie à la fois aride et généreuse du Qatar lui impose des défis énormes mais lui donne également les moyens de s’en extraire. Ceci explique en grande partie la politique étrangère de l’émirat qui, plus qu’une volonté de puissance, pourrait être qualifiée de volonté d’influence. Au-delà des tendances lourdes, la crise financière de 2008 et le vide de puissance allogène dans le monde arabe expliquent également le poids diplomatique qu’a pu prendre récemment l’émirat grâce à ses nombreuses initiatives, notamment au travers des vecteurs d’influence majeurs que sont l’Islam, sa puissance financière et la chaîne d’information Al-Jazeera.

Une diplomatie audacieuse, floue et multidimensionnelle

Le Qatar est une petite monarchie située sur une péninsule aride d’environ 160 kilomètres de long pour 50 à 80 kilomètres de large (soit la superficie de la Corse) adossée à la façade orientale de la péninsule arabique. Cette dernière est jalonnée d’Etats de faible superficie mais est entourée de deux pays plus imposants : l’Iran et l’Arabie Saoudite.

La dépendance de l’émirat aux importations et à la main d’œuvre étrangère, tout autant que la présence de ses grands voisins du Golfe Persique expliquent l’impression de faiblesse qu’il ressent. Car l’émirat craint ses voisins. Les frontières récentes dans la péninsule ont en effet rendu les rapports entre ces pays tendus : le Qatar est indépendant depuis 1971 mais a résolu ses différents frontaliers avec l’Arabie Saoudite [2] et le Bahreïn [3] seulement en 2001 alors que, par ailleurs, l’émirat a refusé de rejoindre les Émirats Arabes Unis. A l’Est, si les relations avec l’Iran sont cordiales, le partage de l’énorme gisement de gaz du North field [4], dont les limites avec le South Pars iranien ont été définies le long des eaux territoriales des deux Etats oblige le Qatar à la prudence (en 2004, les pasdarans iraniens ont détruit une plate-forme d’extraction qatarie, rappelant leur pouvoir à l’émirat). Or, pour équilibrer cet encerclement, le Qatar a misé dans les années 1980 sur un soutien à l’Irak qui s’est avéré ensuite obsolète. Mi-2012, s’il entretient des relations correctes avec l’Iran et l’Arabie Saoudite, l’émirat diversifie ses alliances en dehors du Moyen-Orient, notamment avec les États-Unis ou la France [5]. Cela s’explique principalement par sa vulnérabilité, en raison de son manque de capacités militaires et de sa faiblesse démographique – l’exemple du Koweït en 1991 ou du Bahreïn en 2011 lui donnant raison – et l’émirat tente de se rendre indispensable auprès de multiples partenaires. Ce principe diplomatique permet de rééquilibrer un rapport de force incertain dû à la faiblesse géographique et humaine du pays. En se rendant indispensable à beaucoup d’interlocuteurs, l’émirat s’assure une certaine pérennité. Il en ressort une politique étrangère audacieuse, multidirectionnelle et multidimensionnelle censée assurer protection, influence et stabilité au Qatar.

Cette politique peut être qualifiée de multidirectionnelle et d’audacieuse car elle tranche avec les positions habituellement assez « conventionnelles » des Etats du Moyen-Orient. C’est notamment le coup d’Etat « de velours » du cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani en 1995 qui a permis le début de cette politique étrangère volontaire et ouverte. Elle s’est traduite dès 1996 par l’installation d’une représentation commerciale israélienne à Doha, par un rapprochement avec la Turquie et par la naissance de la chaîne d’information Al-Jazeera. De plus, la puissance financière redoutable de l’émirat (le premier PIB/habitant mondial [6]) lui permet de pratiquer une diplomatie « du chéquier » qui irrigue tous les axes de sa politique d’influence. C’est d’ailleurs en ce sens qu’elle est multidimensionnelle, touchant aux sports (par exemple avec l’obtention de la Coupe du monde de football de 2022), aux arts, aux médias, à l’enseignement supérieur, à l’économie, etc.

Cette politique cependant, s’il elle est audacieuse, a aussi pu apparaître comme ambigüe, voire contradictoire, car manquant de clarté. En effet, alors que la plupart des pays du Moyen-Orient sont sur des positions diplomatiques – en apparence – assez claires, le Qatar entretient des relations à la fois avec les Etats-Unis [7] mais aussi des Etats qui ont pu être qualifiés de « voyous » par ces derniers (comme l’Iran, le Soudan et la Syrie [8]), tout autant qu’avec Israël et le Hamas. De plus, le Qatar est fortement impliqué dans des dossiers complexes comme le conflit israélo-palestinien (en particulier depuis qu’il a été membre non permanent du Conseil de Sécurité en 2006) ou dans des conflits récents se passant dans des pays musulmans comme au Darfour ou au Yémen (lors de la rébellion chiite).

Si depuis sa prise de pouvoir en 1995, le Sheikh Hamad Al-Thani s’efforce de faire de son petit pays une puissance diplomatique, c’est en partie à cause de la géographie du pays, qui au delà de tout déterminisme, lui impose une politique étrangère audacieuse dont l’Etat a les moyens.

Une politique étrangère issue de fondamentaux géographiques

La géographie du Qatar – son aridité, l’importance des hydrocarbures et la présence de puissants voisins – lui impose et lui permet à la fois de mener une politique d’influence régionale et globale qui est montée en puissance au cours de la décennie 2000.

L’exploitation de pétrole depuis 1979 a encouragé dans l’émirat une croissance économique et démographique très importante. En 2010, la population du pays était de plus d’1,7 million de personnes [9], dont 80% d’étrangers. Or, ce déséquilibre social se double d’une dépendance économique vis-à-vis de l’étranger en raison des mono-exportations d’hydrocarbures de l’émirat. Ces deux données sont fondamentales et expliquent autant la politique de préférence nationale de l’Etat – la qatarisation – que la volonté du pays de devenir une puissance régionale et une « économie du savoir » d’ici 2030 [10]. Etre un pays développé permettrait en effet à l’émirat de s’extraire de ses dépendances envers l’étranger, qu’elle soit démographiques – la main d’œuvre – ou économiques – les marchés mondiaux – dans le contexte d’un affaiblissement des réserves d’hydrocarbures.

De plus, même si le Qatar dispose encore de réserves de gaz naturel impressionnantes [11], cette fragilité socio-économique se double d’une géographie hostile : le Qatar subit un fort déficit hydrique se traduisant par l’exploitation intensive des zones aquifères fossiles [12] (en plus du dessalement de l’eau de mer) et par une insécurité alimentaire chronique (le pays importe 95% de sa nourriture). Dans ce cadre, l’émirat cherche à sécuriser ses importations alimentaires de manière durable et à réduire sa dépendance. Ainsi l’émirat vient de créer une « Alliance mondiale des pays désertiques » lors du premier Forum mondial pour la sécurité alimentaire (Global Food Security Forum) [13] mais surtout il investit massivement en Europe, son principal fournisseur de denrées alimentaires (de manière à s’y rendre indispensable) [14]. En complément, le pays achète de nombreuses terres arables en Afrique et en Asie afin de s’assurer une certaine autonomie.

La société qatarie demeure en outre très conservatrice et sa culture reste étroitement associée à l’Islam wahhabite. Le Qatar envisage donc de devenir un pôle islamique du XXIème siècle – comme le montre le récent musée des arts islamiques de Doha – et le leader de l’islamisme régional, profitant en cela du retrait des deux grandes puissances régionales : l’Egypte en période post-révolution et l’Arabie Saoudite où le pouvoir est affaibli par les batailles de succession [15]. En conséquence, l’Islam devient une dimension fondamentale de la politique étrangère du Qatar et l’émirat est impliqué dans des médiations politiques concernant des partis islamiques et des pays musulmans (voir également l’influence du Qatar en Tunisie dans la politique du parti Ennahdha). Par ailleurs, une politique orthodoxe sur le plan religieux sert aussi la politique intérieur de l’émirat en « achetant la paix » vis-à-vis d’une population très conservatrice. Ceci dans un pays paradoxalement de plus en plus ouvert sur le monde.

La politique étrangère du Qatar est ainsi structurée par les grands axes que sont l’Islam, l’influence médiatique (avec la chaîne Al-Jazeera), les investissements financiers massifs en Europe et aux Etats-Unis, la sécurité alimentaire et les médiations régionales. Commencée à la fin des années 1990 et montée en puissance au cours des années 2000, cette politique d’influence a bénéficié de conditions favorables : aux revenus exponentiels du gaz naturel, il faut ajouter des conditions régionales nouvelles : l’Égypte est paralysée, la Syrie vit une guerre civile, l’Irak sort d’une occupation qui se traduit par des luttes confessionnelles tandis que l’Arabie saoudite est affaiblie par le manque de renouvellement de ses dirigeants.

L’importance de la conjoncture : des conditions favorables à l’influence qatarie

La conjoncture actuelle renforce le rôle du Qatar à la fois par l’affaiblissement des forces traditionnelles du Moyen-Orient, par l’émergence d’intérêts communs avec l’Arabie Saoudite mais aussi par le rôle d’intermédiaire que les Etats-Unis lui donnent.

Durant les décennies 1990 et 2000, le Moyen-Orient a vécu un affaiblissement des « grands Etats » au bénéfice de nouveaux acteurs régionaux plus modestes renforcés par leur puissance financière ou leur dynamisme économique. Ces nouveaux acteurs – dont le Qatar – ont alors pu prendre la main, avec l’approbation implicite des Etats-Unis. Comme le rappelle Mohammed El-Oifi : « Les accords de Camp David, signés par l’Egypte en 1978, l’appel aux troupes américaines par l’Arabie saoudite en 1990 et la défaite de l’Irak en 1991 ont fortement réduit la capacité de ces Etats à prétendre diriger la région  » [16]. Affaiblis, ces acteurs traditionnels ont donc laissé un espace d’influence à de nouveaux arrivants.

Or, depuis les printemps arabes, la situation s’est amplifiée comme le montre l’exemple syrien. Dans ce cas, le Qatar profite du vide laissé par les autres pays arabes. L’Egypte notamment, accaparée par les suites de sa révolution, mais aussi l’Arabie Saoudite, en retrait sur le dossier, qui laisse agir l’émirat car les deux Etats se retrouvent sur une politique de grande fermeté à l’égard du régime syrien, notamment dans le cadre de la Ligue Arabe. La crise syrienne révèle ainsi que depuis peu, dans le contexte des printemps arabes et notamment au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le Qatar et l’Arabie Saoudite se retrouvent sur de nombreux points. C’est également le cas pour le Bahreïn où ni le Qatar ni l’Arabie Saoudite ne souhaitaient que la famille royale ne soit déstabilisée car cela aurait été prendre le risque de voir l’Iran renforcer son influence sur la rive ouest du Golfe Persique (d’ailleurs, la dure répression de février et mars 2011 a été absente des écrans d’Al-Jazeera). Cependant, si le Qatar est un allié important des Saoudiens dans la mise en place d’un « arc sunnite » [17], l’Arabie Saoudite attend du Qatar qu’il ne dépasse pas certaines limites, comme dans la crise yéménite. Inversement, dans la mise en place de cet arc sunnite au sein duquel la Syrie alaouite sortirait de l’influence chiite pour redevenir sunnite, le Qatar avance sur une « ligne de crête » consistant à se mettre du côté de la rue arabe tout en ne froissant pas son puissant voisin de l’Est.

La tentative d’influence régionale du Qatar – soft power passant par la médiation ou l’éducation [18] – se double cependant d’une nécessaire puissance et d’un hard power obtenu par procuration. C’est dans cette optique que le rapprochement avec les Etats-Unis est à replacer dès la fin des années 1990, puis particulièrement lors de la guerre d’Irak [19] quand les Américains relocalisèrent un tiers des forces du CentCom vers la base militaire d’As-Sayliyah en décembre 2002 [20]. La présence des Etats-Unis sur cette base est fondamentale dans le cadre de leurs opérations au Moyen-Orient mais permet également au Qatar de « sanctuariser » son territoire car ses forces armées ne peuvent en assurer seules la défense. Mais les Etats-Unis ont aussi un autre avantage à être proches du Qatar : l’émirat leur permet de mieux contrôler les mouvements islamistes régionaux et d’impulser, voire de maîtriser un processus de réformes dans les pays arabes. Le Qatar sert d’intermédiaire en direction des mouvements islamistes et c’est d’ailleurs dans l’émirat à la perle que les talibans ont ouvert une représentation chargée de mener des négociations de paix entre les insurgés afghans et les Américains. Le Hamas est également présent à Doha [21] et un Qatar médiateur permet aux Etats-Unis de rester dans le jeu moyen-oriental malgré l’image dégradée dont ils souffrent dans la région.

Enfin, Européens et Américains sont également sensibles à l’argument économique : le Qatar est un pays fiable et fidèle – il l’a prouvé pendant la crise – dont la puissance financière croissante est très utile (l’émirat a par exemple payé les indemnités de libération des infirmières bulgares de Lybie) et la francophilie affirmée.

Conclusion

Le Qatar est un pays ambitieux et qui dispose des moyens de ses ambitions. Plus que les investissements massifs dans les arts et le sport, qui servent le prestige de l’émirat, les investissements financiers sont utiles car ils sont à la fois un moyen de renforcer les liens avec des pays importants pour le Qatar mais aussi de s’assurer un poids dans les négociations commerciales mondiales. De même, la place de l’Islam et le rôle d’intermédiaire dans des médiations politiques assure à l’émirat une certaine influence sur la scène diplomatique mondiale et un rapport direct avec les grandes puissances.

La montée en charge de cette diplomatie multidimensionnelle et multidirectionnelle durant la décennie 2000 a été encore renforcée par la stabilité de l’émirat pendant les printemps arabes. Celle-ci s’explique notamment par l’absence de rivalité chiites / sunnites dans le pays mais aussi par sa stabilité financière. Cela ne doit pas faire oublier les facteurs de fragilité du Qatar. Internes tout d’abord avec l’aridité, une faible population autochtone mais aussi les possibles luttes de succession entre le prince héritier et d’autres prétendants. Sur le plan externe, la possibilité d’un choc extérieur, la dépendance alimentaire et la vulnérabilité vis à vis de ses deux grands voisins obligent le Qatar à une politique étrangère audacieuse qui s’inscrit dans une stratégie de l’après-pétrole.

Celle-ci pourrait cependant être remise en cause prochainement. Si l’émirat est ouvert sur le plan extérieur, le pays est assez fermé sur le plan intérieur. Al Jazeera fait certes le lien entre les deux dimensions (quitte à parfois mettre le pays en tension et à contredire la politique du gouvernement) mais la stabilité de l’émirat cache des conflits familiaux : le pouvoir est très concentré (entre les mains de l’Emir, du Prince héritier et du Premier ministre, membre de la famille régnante) et le soutien aux révolutions arabes a poussé à des réformes à l’intérieur du pays. Or, une victoire des conservateurs au conseil consultatif l’année prochaine pourrait fragiliser cette politique d’influence et d’ouverture.

Copyright Mai 2012-Lazar/Diploweb.com


Plus

. Voir un autre article de Mehdi Lazar sur le Diploweb.com, "(re) Lire Huntington : ce que "Le choc des civilisations" nous apprend des Etats-Unis et de l’administration Bush jr" Voir

. Lire un livre de Mehdi Lazar, "Qatar, une education city. Délocalisation des campus universitaires et globalisation de l’enseignement supérieur", Préface d’Emmanuel Caulier, Paris, éd. L’Harmattan, avril 2012. ISBN : 978-2-296-97002-1

Au Qatar, l’importation de capacités éducatives est vue comme l’opportunité de passer rapidement à une économie post-hydrocarbure. Dans la compétition mondiale, former ou attirer les futures élites est un avantage décisif. Il existe une globalisation croissante de l’enseignement supérieur, qui se caractérise par des flux originaux. Ces caractéristiques font du Qatar une Education city que l’auteur se propose d’explorer ici.

Voir plus sur le site des éditions l’Harmattan Voir

[1] Napoléon, Lettre du 10 novembre 1804, n° 8170 de la Correspondance.

[2] Olivier Da Lage, Géopolitique de l’Arabie Saoudite, Ed. Complexe, 2006.

[3] Cédric de Lestrange, Christophe-Alexandre Paillard, Pierre Zelenko, Géopolitique du pétrole. Un nouveau marché, de nouveaux risques, des nouveaux mondes, Technip, 2005.

[4] Ce gisement off shore situé au nord du Qatar est considéré comme le plus large réservoir de gaz non associé au monde.

[5] Pierre Bayleau, « Le Qatar, nouvelle puissance mondiale ? », in Le Point, janvier 2012.

[6] Central intelligence Agency, CIA World Factbook 2011, CIA, 2012.

[7] Le Qatar accueille la plus grande base militaire américaine en dehors des Etats-Unis.

[8] Bien que le Qatar ait rappelé son ambassadeur à Damas mi-juillet. Voir Benjamin Barthes, « La tentation de l’aide militaire aux insurgés », in Le Temps, édition du 7 février 2012.

[9] United Nations, Department of Economic and Social Affairs, Population Division, World Population Prospects : The 2010 Revision, édition CD-ROM, 2011.

[10] General Secretariat for Develoment Planning, Qatar National Vision 2030, General Secretariat for Develoment Planning , 2008 voir sur : gsdp.gov.qa/www1_docs/QNV2030_English_v2.pdf

[11] Le Qatar détient environ 15% des réserves mondiales de gaz, ce qui en fait les troisièmes réserves mondiales, ce qui est considérable vue sa population.

[12] Paul Sanlaville, Le Moyen-Orient arabe. Le milieu et l’homme, Armand Colin, 2000.

[13] Voir l’émission « chronique des matières premières » du vendredi 09 mars 2012 sur RFI : rfi.fr/emission/20120309-lancement-alliance-mondiale-pays-desertiques.

[14] Camille Rustici et Thomas Duztinski, Diplomatie du Qatar : improvisation ou stratégie à long terme ? , in France24.com, voir france24.com/fr/20120324-2012-03-24-1016-wb-fr-intelligence-eco.

[15] Pierre Batide, « La diplomatie à géométrie variable du Qatar », in Slate.fr, voir sur : slate.fr/story/51093/qatar-diplomatie.

[16] Mohammed El-Oifi, « Que faire d’Al-Jazira ? », in Le Monde diplomatique, septembre 2011.

[17] Pierre Batide, op.cit.

[18] Le Qatar tente de devenir un hub éducatif régional avec l’implantation dans le campus d’Education City à Doha de prestigieuses universités étrangères.

[19] Barah Mikaïl, « Le paradoxe diplomatique du Qatar comme moyen d’accès à la consécration », in Revue internationale et stratégique, 2008/1 (N°69), p. 31-42.

[20] Voir le site de l’ambassade de France au Qatar sur : ambafrance-qa.org/Politique-exterieure

[21] Pierre Batide, op.cit .