68.- Escritos libertarios; Albert Camus; 23-X-19

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recomanacions bibliogràfiques

 

Diguin el que diguin els qui diuen que Fukuyama deia el triomf, definitiu i exclussiu, de la llibertat, aquesta és, amb excepcions bàsicament anglosaxones, la singularitat, transitòria i fràgil, que és escollida des de tots (sí, també el propi) els colors com a víctima apotropaica de lo millor que ha humanitat la humanitat.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Camus

 

Texte complet (168 pgs, + bibliografía, 339 pgs), en espanyol:

 

https://ia802802.us.archive.org/10/items/AlbertCamusPDF/Albert%20Camus%20-%20Escritos%20libertarios.pdf

 

https://archive.org/stream/AlbertCamusPDF/Albert%20Camus%20-%20Escritos%20libertarios#mode/2up

 

https://archive.org/stream/AlbertCamusPDF/Albert%20Camus%20-%20Escritos%20libertarios_djvu.txt

 

"Las ideas de Albert Camus sobre la justicia, la libertad, el absurdo de la vida humana y la rebeldía se han consolidado como un referente ineludible para entender su tiempo y el nuestro. Aunque menos difundidas, las reflexiones que dedicó al pensamiento libertario y a las ideas de Bakunin y otros anarquistas reflejan la lucidez y la vigencia de un autor que hizo del compromiso una de sus mayores señas de identidad. En este libro se recogen las numerosas contribuciones de Albert Camus acerca del recurso a la violencia como arma política, la objeción de conciencia como principio ético fundamental o la difícil construcción de una Europa entonces recién salida de la segunda guerra mundial."

 

... Camus... estaba convencido... que el marxismo constituía una secularización del pensamiento cristiano, en el cual se sustituía la figura de Dios por la idea del movimiento de la historia. Esto llevaba, por lo tanto, a la muerte de la libertad, encarnada en los horrores del estalinismo. Como contraparte, decía que la democracia burguesa reemplazaba la misma figura de Dios por el principio, un tanto ambiguo, de la razón. En nombre de la libertad, la sociedad burguesa justificaba la explotación y la injusticia social ...”

 

"Ecrits libertaires, 1948-1960", Albert Camus

Libertaire, j'écris ton nom

http://www.marianne.net/Libertaire-j-ecris-ton-nom_a229596.html
Dimanche 23 Juin 2013
Hubert Prolongeau
Ecrits libertaires, 1948-1960, d'Albert Camus, éd. Indigène, 342 p., 18 €.

Un recueil de textes jusqu'ici éparpillés permet de jeter un regard neuf sur la pensée politique d'Albert Camus.

Ecrits libertaires (1948-1960) Albert Camus. Essais. | Indigène EditionsFille de l'écrivain, Catherine Camus défend comme « essentiel » ce nouveau recueil de textes de son père, Ecrits libertaires. Diable ! Alors qu'on croyait connaître par cœur Camus, voilà qu'il y aurait encore des zones à explorer dans son œuvre ? Les éditions Indigène viennent de réunir ses « écrits libertaires », reprenant ainsi un volume plus que confidentiel publié en 2008 par les éditions marseillaises Egrégores.

Jamais avant cette initiative n'avaient été réunis de façon thématique ces textes écrits pour des revues comme le Monde libertaire, la Révolution prolétarienne, Solidaridad Obrera, Die freie Gesellschaft, et éparpillés ensuite dans diverses éditions ou rangés en Pléiade dans des appareils de notes ou de documents qui ne rendaient pas compte de ce qu'ils avaient pu représenter pour Camus.

Relus ainsi à la suite les uns des autres, ils jettent aujourd'hui une lumière différente sur la pensée et l'œuvre du philosophe, à la suite du livre de Michel Onfray l'Ordre libertaire, paru début 2012.

Ces textes ont été dénichés et réunis par un chercheur allemand dont le nom de plume est Lou Marin. Il s'y mêle des articles d'auteurs anarchistes écrits sur Camus, qu'une introduction longue et passionnante permet de remettre en perspective. Ils montrent un homme très préoccupé par la question de la violence, et très hostile à elle tout en étant sensible au nécessaire désir de liberté des peuples. Comment concilier ces inconciliables ?

Camus ne contourne pas la difficulté, mais s'agrippe au principe de l'illégitimité de la violence. Il refuse aussi bien le terrorisme que la peine capitale, et n'accepte pas la mort du tyran comme une porte ouverte vers la liberté. Partisan de Gandhi, et ce dès 1958, il soutenait aussi les objecteurs de conscience. On peut suivre au fil des pages la façon dont cette attitude, née à l'époque de la guerre froide, l'a amené à mettre sur le même pied la violence du capitalisme et celle des révolutionnaires rouges.

Camus avait écrit, dans Actuelles II : «Bakounine est vivant en moi.» Cette ligne libertaire court le long de nombreux engagements, que l'écrivain dénonce la situation misérable de la Kabylie, déplore Hiroshima, s'indigne de la répression à Sétif et à Guelma ou s'oppose au FLN sur la nécessité d'un cessez-le-feu.

Ces engagements, qui l'ont souvent isolé, ont été sous-tendus par des rencontres fréquentes avec des militants anarchistes (Carlo Caffi, Dwight Macdonald...). Il sera difficile désormais d'écrire sur la pensée d'Albert Camus sans se référer aussi à ces écrits. Et encore plus dur de ne pas sourire en pensant que Nicolas Sarkozy voulait faire de ce penseur-là un « modèle » à faire entrer au Panthéon.

Ecrits libertaires, 1948-1960, d'Albert Camus, éd. Indigène, 342 p., 18 €.